Lettre Ouverte à
Mr Pierre Defraigne, directeur Exécutif du Centre Madariaga-Collège d’Europe et directeur Général honoraire à la Commission européenne.
Suite à son article ''Aprés Alep l'Algerie ? parue sur le Jounral La Libre be.
L’homme est encore un loup pour l’homme et la raison de haine, de mépris et d’incompréhension est encore au dessus de toutes les considérations.
Je me contenterai de faire remarquer que votre article sur l’Algérie  est assez bavard et c’est encore une voix qui garde une certaine hostilité à son égard, ou encore à  éteindre sa lumière avec une complicité révoltante. Un  bruit qui s’élève contre l'Algérie, sauf que cette fois ci c’est quelqu’un qui se fout le doigt dans l'oeil jusqu'au coude en espérant atteindre le peuple algérien et l’impressionner par ses fourberies de Scapin. Votre agitation faussement humaine et votre scribouillage d’analyste n'intéressent personne. Il n'est pas analyste qui veut !
Si c’est çà votre démonstration, c’est Raté Monsieur le Directeur des machins bidule.
Vous dites que les -40 millions d’habitants- attend en effet la mort clinique du Président Bouteflika,
Ça va. Aller pour nous ne vous souciez pas autant!!!
Nous aurons un autre Bouteflika, vous n’ignorez pas que dans chaque Algérien sommeille Indiscutablement celui que vous vilipendez  Bouteflika !
Il faut comparer ce qui est comparable. L’Algérie avait établi  « la réconciliation nationale » a une époque ou les sociétés européennes acclamaient les extrémistes à la Solde.
Votre délire est impressionnant de contrevérités. Vous avancez  de choses graves, caché que vous êtes derrière votre bureau, sûr de vos certitudes fantasmagoriques. Vous faites votre petite révolution démocratique, blotti dans un confortable fauteuil; et pensez rendre service à la "pauvre Algérie".  Non Merci !!!!
Vous et vos semblables, concepteurs d’un des systèmes de gouvernance des plus destructeurs du siècle.
Etes vous conscients que vous avez fait le malheur de tout un peuple et que, ironie du comble, vous persistez dans votre besogne sans éprouver aucun remord
Êtes vous réellement fier de votre bilan ?
C'est très courageux tout cela et évidement trop mal sourcé. Si vous avez une once d’honnêteté intellectuelle (qualité que vous n'avez pas visiblement) Vous aurez avoué que votre opinion en question était un pourfendeur du sionisme,

 

Je trouve que pour le Directeur Général honoraire à la Commission européenne, il est resté, fidèle à son image : cultivé mais hermétique, intégriste et archaïque à souhait, mais franchement plus dangereux, que ses homologues fondamentalistes européens qui se lancent carrément en croisades contre le reste du monde.
Enfin on s’accorde à dire qu’il a réussi à faire, étalage de cet préjugé anti qui devient de plus en plus radical et obsessionnel et un grand nombre de personne se sont principalement spécialisés à créer des polémiques dialogueuses, ou juste pour imposer leur point de vue sur le monde, par tous les moyens.
Soit-ils détournent sciemment la vérité ?
Alors si le Directeur Général honoraire à la Commission européenne, était vraiment de bonne foi, il aurait d’abord commencé par dénoncer ce qui est prioritaire, et urgent, en l’occurrence les massacres commis par DAESCH en Syrie à moins qu’il ne regarde que fox News ou Tf1, ou ne lit que le New York Times.
Cependant je reste persuadé que les déclarations du directeur sont préméditées et destinées à exacerber le sentiment de haine et de confrontation entre Musulmans et Chrétiens,
La pugnacité des Occidentaux ne le cède qu'à leur imagination débordante.
Voici à titre d'exemple le raisonnement émis par Pierre Defraigne,: «Sa succession va activer le conflit fondamental qui sourd en Algérie depuis trente ans entre les islamistes, soutenus par l’Arabie saoudite, et les militaires qui ont confisqué la révolution et gouvernent en cumulant corruption, impéritie et répression.» se lamente faussement candide l'auteur, avant d'ajouter : «Le risque d’implosion et de guerre civile est hélas très sérieux. L’Europe pourrait-elle l’empêcher ? . »
L'auteur qui voulait s'attaquer au monument qu'est le peuple algérien n'est pas sans rappeler une histoire similaire, toutes proportions gardées, qui s'est déroulée il y a 26 siècles et qui a été rapportée par Pline l'Ancien dans son «Histoire Naturelle». Ayant exposé des tableaux, le célèbre peintre grec Appelle, vit un homme critiquer une sandale dans une de ses peintures. C'était un cordonnier. Le peintre le laissa faire considérant qu'il était bien placé pour parler de sandales. Le constat terminé, l'homme voulut juger le reste du tableau. Appelle l'arrête et lui dit : « Cordonnier, pas plus haut que la chaussure. »
On serait tenté d'utiliser un aphorisme pareil pour conseiller à l'auteur de "l’article", de ne pas déborder de son sujet et de garder les pieds sur terre et au sec, car le peuple algérien ne pourra jamais être dévalorisé par l'action des hommes. Alors le vieux routier que vous êtes, vous savez parfaitement que cela vous dépasse et dépasse même tout entendement.
Monsieur le Directeur, votre opinion ne peut franchir le cap de la simple hypothèse et que, du point de vue de la prospection intellectuelle, toute affirmation gratuite pour procéder à ce franchissement est une action fausse et hasardeuse. Comme c’est facile d’être un grand penseur.
Disons-le avec force
Il n’est pas rare, de nos jours, d’entendre ou de lire des affirmations péremptoires, des jugements définitifs sur ce que l’Algérie est censé être.
Avec la cordialité d’un Citoyen Algérien.
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